partage des savoirs

.étudiants et woofers, futurs agriculteurs et passionnés de l’aventure au goût safrané, l’Âne Rose est heureuse de vous accueillir!

vous pourrez participer à la récolte si vous le souhaitez (en octobre) et apprendre pour vous même toutes sortes de savoir faire sur le safran lui même ,mais en plus y élaborer votre « projet safran », qu’il soit d’installation sur une micro-ferme comme la nôtre, ou qu’il soit lié à une permaculture

Voici par exemple, le compte rendu à propos d’un de nos participants, qui a effectué un séjour parmi nous et qui souhaitait s’installer à son propre compte comme agriculteur. Vous verrez comment ce stage lui a été profitable et pas seulement pour le safran..!

 

Bilan de stage de Karym ,candidat au métier de safranier

En formation à la safranière du safran pur de la cotière

programme woofing pour Karim

–         Mercredi prise de contact – parcours de visite de la safranière via forêt prairies et lavoir (parcours visiteurs)

–         Jeudi matin présentation du projet global de l’âne rose et du comptoir numérique du safran pur

–         Jeudi après midi : rencontre de Jean Louis Gallois safranier à Lavernat (72)

–         Vendredi matin approche de la méthode d’Analyse Transactionnelle pour analyser les points forts du projet de Karim et l’aider à mettre en perspective les échéances qui s’offrent à lui

–         Après midi : en autonomie à la safranière, désherbage et surtout travail documentaire sur les archives d’installation de l’exploitation de Sylvia Hay (notes de formation suivie chez V. Lazérat + réflexions d’activités connexes + procédure d’immatriculation chambre d’agriculture et conseils de gestion)

–         Samedi : journée de travail avec réhabilitation de la clôture

–         Dimanche : Processus de brain storming sur le projet personnel (matière-histoire-devise…) et bilan de stage

Observations sur les points forts du projet spécifique de Safran pur de la cotière :

–         Le projet safran et les possibilités multidirectionnelles associées (visites pédagogiques, spectacle vivant, stratégie de réseau, etc.) + concrétisation qu’avec une safranière on peut associer des projets complémentaires très différents : activités culturelles,  associatives, théâtrales, formation, en gardant à l’esprit « un don de soi » (disponibilité à l’autre), et de la créativité.

Les activités annexes peuvent être construites à partir d’un esprit tourné vers la qualité, non baclé, identifié autour d’une touche d’artisanat d’art et de la valeur « travail » et « métier », valorisant l’activité marchande dans le sens noble de l’échange humain (hors des sentiers battus de l’agriculture intensive tout en développant une forte valeur ajoutée).

Le projet associé de « l’association agriculturelle de l’âne rose » concrétise les possibles autour du safran

Avec un esprit de transmission et de lien social

Le modèle spécifique de cette safranière a donné plus de confiance dans la confirmation du projet de Karym

Avec un sentiment de clarification : « oui je serai safranier »

il y aura activité annexe mais finalement ça n’est pas un problème s’il n’est pas totalement défini à ce jour car les pistes ont été développées et discutées.

Karym  précise : avec ce séjour à safran pur de la cotière, je vais aboutir à mon développement basé sur la culture du safran et l’ouverture de mon propre réseau (amap mayenne, contacts avec les partenaires ayant une démarche d’artisanat et développer une entreprise basée sur des valeurs)

Ce stage et l’esprit donné par l’exploitante me permet de donner du sens, de m’enraciner et de confirmer ma nouvelle identité de safranier.

Je considère que cette expérience à consolidé « solidifié » les racines de mon projet.

 

Conclusion :

Il y a probablement autant de safraniers que de projets de safraniers (la performance et la vitesse d’exécution garantissent la rentabilité certes, en partie, mais aussi penser des tailles différentes, (grandes et petites forment la même branche de métier avec chacune leur spécificité, des symboles et des valeurs ; des aspects culturels et commerciaux ; le safran connait un renouveau qui ne débouche pas sur un modèle unique ; il est associé à l’identité des personnes qui le développent ; la culture de safran véhicule des valeurs et des niches de projet sur lesquels les vieux modèles de culture intensive n’ont pas fait leurs preuves.

Cette plante est multifaçette, comme l’homme ; agricole ; planétaire ; gage de développement ; de rencontre culinaire ; cosmétique ; tourné vers les axes de santé-bien être ; valeur ajoutée adaptée au développement familial et ou industriel ; les deux logiques ne sont pas antinomiques.

L’âne rose s’associe à Safran pur de la cotière pour encourager Karym Julliot à écrire pendant son année de formation agricole en BPREA, afin de valoriser cette singularité de conception de projet à travers les différents safraniers rencontrés (Jean Louis Gallois à Lavernat – Sylvia Hay à Vancé – Le Safran de la Vicomtesse dans le Loir et Cher – Véronique Lazérat dans la Creuse

 

Nous remercions Karym pour sa confiance et son adhésion à notre vision authentique d’une offre raisonnée à haute valeur ajoutée, qui rappelle que la vie est aussi précieuse que le safran qui la conserve !! On ne doit pas risquer sa vie pour la gagner ; y compris celle des nos congénères consommateurs et donc partenaires par définition.

Nous remercions les qualités humaines du Karym qui a compris cette problématique et nous a permis de partager un séjour de formation efficace et porteur pour les deux parties ; nous lui souhaitons réussite dans son installation et prospérité dans ses actions de développement futur.

..qu’est ce que le Woofing?

WWOOFING…ou comment découvrir et partager le quotidien des producteurs bio. Le terme wwoof, de l’anglais World Wide Opportunites on Organic Farms, désigne un réseau de fermes majoritairement bio qui accueillent les personnes souhaitant partager la vie de la ferme et participer à ses travaux. En échange : le gîte et le couvert.

Et oui, le wwoofing exclut tout échange monétaire et propose justement un modèle alternatif. Cela demande au wwoofer de s’investir et à l’hôte de partager son savoir-faire. Il ne s’agit d’ailleurs pas, à proprement parler, d’un travail.

Le wwoofer et l’exploitant agricole se mettent d’accord pour définir la durée du séjour (entre 1 jour et plusieurs mois) et ses modalités. C’est un temps d’échange et d’apprentissage, et rares sont les « wwoofeurs » qui se déclarent déçus.

Le wwoofing est ouvert à tout le monde, néophyte, quelque soit l’âge ou la nationalité. Comme l’explique la charte de Wwoof France, l’un des objectifs est de «permettre à des non-initiés d’avoir une première expérience dans le domaine de l’agriculture biologique et de l’éco-construction ».

D’après l’association française, la plupart des adhérents sont d’ailleurs des citadins. Le plus important est d’avoir envie d’apprendre et d’être sensible à la protection de l’environnement. Normal, puisque vous partagerez le quotidien de fermiers bio ou de personnes ayant un rapport privilégié avec la nature.

Pour la petite histoire, le wwoofing ne date pas d’hier. Derrière l’acronyme Wwoof, il fallait à l’origine comprendre « Working weekends on organic farms » (week-ends de travail dans des fermes biologiques). Dans les années 70, une londonienne du nom de Sue Coppard en mal de verdure et pour s’échapper de la capitale le temps d’un week-end, contacte des fermes pour leur proposer ses services. Dailleurs, le concept ne date pas d’aujourd’hui.

Le premier essai a lieu dans une ferme bio-dynamique du Sussex en 1971. Le concept séduit et, grâce au bouche-à-oreille, de nombreux fermiers proposent d’accueillir eux aussi des volontaires. Depuis, le mouvement s’est largement diffusé à travers la planète. Une centaine de pays font actuellement partie du réseau, soit environ 6 000 hôtes répartis sur les cinq continents.

Mais attention ! Ne pas confondre wwoofing et couchsurfing ! Le wwoofing n’est pas destiné aux routards qui cherchent un hébergement gratuit ! Les hôtes sont parfois très déçus de recevoir des opportunistes, peu intéressés par leur démarche.

Si l’expérience vous tente, la liste des producteurs est disponible seulement après adhésion sur le site de Wwoof France ou sera inscrit prochainement le safran pur de l’âne rose ! A bientôt en sud Sarthe 

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